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JEAN-MARIE K, Directeur Artistique du label Fairway

1/ Que signifie « Fairway Â» ?

 

Cela a une signification au golf : c’est tout simplement le départ du golf. Mais ca veux aussi et surtout dire « agir de bonne manière Â», de façon « fairplay Â».

 

2/ Comment a été crée Fairway, et par qui ?

 

Le label a été créée par Daniel Goldschmidt et Olivier Planeix. Ce sont des personnes qui ont réellement senti qu’il y avait quelque chose d’intéressant à faire comme projets Techno de très bonne qualité… ils ont d’abord fait des compiles Dance puis très rapidement Techno, avec la sortie de « Techno Rave Party Â»...

 

3/ Comment la France a-t-elle accueillie le label ?

 

Ce fut une agréable surprise car dès les premiers projets, nous avons été accueillis avec beaucoup de joie car il y avait vraiment un manque ! Les gens étaient donc ravis de pouvoir trouver des compilations aussi « pointues Â» et d’aussi bonne qualité dans de simples grandes surfaces. Nous disposions d’une très bonne distribution via des majors telles que Polygram, Warner ou Wagram. Nous étions les premiers…

 

4/ Où furent enregistrés les mixes ?

 

Ca dépend… Dans le cas des DJ’s étrangers, la plupart du temps ils réalisaient les mixes chez eux et nous les envoyaient par cassette DAT afin que nous puissions par la suite sortir le CD…

Pour les Dj’s français, ca se passait à Paris. Pour ma part, j’ai enregistré le Dj’s Master Mix dans les locaux d’une société de sonorisation qui s’appelait Nuit Magic… After Trance 1 a été enregistré à la salle Marbeuf, après une soirée… On a continué entre potes et j’ai mixé en after donc ce fut réellement live !

 

5/ Comment a-t-il fallu convaincre des DJ’s comme Lenny Dee, Tim Taylor, Mental Theo, Freddie Fresh, Liza’N’Eliaz ou Manu Le Malin de mixer pour le label ?

 

C’est surtout grâce à Guillaume La Tortue, qui avait sa boutique de disques (Salinas) et qui connaissait donc un peu tous ces DJ’s qui tournaient déjà pas mal dans le pays… La France, « terre de rave Â» à l’époque bénéficiait d’une bonne distribution et c’était donc un atout pour les Dj’s étrangers. Je me rappelle que Lenny Dee avait adoré venir enregistrer « Hardcore vol. 2 Â». Avec Liza’N’Eliaz, nous passions 3-4 jours à sélectionner les titres pour son mix, à contacter les labels… Quel que soit le style de musique, nous avons fait nos compilations avec beaucoup de plaisir et de volonté.

 

6/ Javelin, Automat, Golden Cross… Quelles étaient ces structures ?

 

On avait plusieurs sous-labels pour pouvoir se différencier au niveau des distributeurs. Nous avons fait Golden Cross avec Guillaume, Daniel et moi-même pour des projets un peu parallèles. Nos autres structures proposaient déjà des compiles à un rythme régulier (parfois jusqu’à 3 par mois !) mais Golden Cross est un projet sur lequel on n’a pas fait grand-chose finalement…

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